Le : 18-05-2024 à 04:29
A moins d’un mois de l’Aïd El Adha, la fièvre des prix commence à monter d’un cran, les citoyens se sont lancés dans la recherche d’un mouton qualité-prix. Les premiers indices de la bourse des moutons, démontrent que les prix seront excessivement élevés par rapport à l’année dernière. Selon certains éleveurs, les prix des têtes de moutons vendus en gros ont atteint les 6 millions de centimes, ce qui confirme cette donne que les prix seront fixés à partir de 7 millions, ce qui serait exagéré pour les ménages. Cette année, les éleveurs ont eu chaud, après l’annonce de l’importation des moutons de la Roumanie. Une initiative lancée par l’Etat afin de garantir aux citoyens de la viande à prix bas, notamment durant le Ramadhan. Mais la rumeur qui a circulé faisant état de la mise en vente de ces moutons en prévision de l’Aïd El Adha a impacté dans un premier temps les prix chez les moualas, avant que le démenti de l’entreprise ALVIAR chargée de l’importation ne vienne remettre les pendules à l’heure. Désormais, les éleveurs locaux sont les seuls maîtres du marché, et c’est eux qui dirigeront la bourse des moutons comme chaque année. Pour eux cette période de l’Aïd El Kébir, est la période la plus attendue de l’année, les citoyens eux, calculent déjà les frais notamment après un mois de Ramadhan difficile. Selon les premières estimations, le prix du mouton sera plus cher de 2 millions par rapport à l’année dernière, ce qui a été déjà affirmé par la fédération nationale des moulas, de quoi enfoncer le clou pour les petites bourses qui n’arrivent plus à côtoyer le rythme infernal de la vie. Un maigre revenu est synonyme d’un faible pouvoir d’achat, du coup, plusieurs ménages seront privés du sacrifice cette année, à l’instar de l’année dernière, lorsque la barre des prix a été également mise très haute pour eux. Pointés du doigt, les éleveurs ont les mêmes prétextes chaque année, selon eux, plusieurs facteurs sont derrière la hausse du prix du mouton, la nourriture des moutons ainsi que la spéculation, joueront un rôle primordial et déterminant pour le prix du mouton. L’Etat a lancé dans ce cadre un appel aux éleveurs pour s’approcher des services de la DSA afin d’acheter la nourriture à prix bas, ce qui peut alléger la facture. D’autre part, les courtiers procurent auprès des éleveurs un nombre important de têtes avant la fête du sacrifice, et multiplient les prix à leur guise. Ces facteurs ont fait que le prix du mouton risque de prendre l’ascenseur au fur et à mesure que l’Aïd approche. En attendant que les responsables locaux ne désignent les points de vente de moutons à travers les 26 communes qui seront sous l’œil de la direction des services agricoles, qui va, au passage, interdire l’exposition informelle de moutons et leur déplacement en grand nombre dans les rues de la capitale de l’ouest. Des ‘’marchés er-Rahma’’ à l’image de ceux de ramadhan sont également attendus pour casser les prix.
J.M
