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Vers un nouveau pacte économique entre l’Algérie et l’Union européenne

En clôture de l’initiative « Partenariat euro-algérien pour l’investissement durable », une conviction forte s’est dégagée des interventions des responsables algériens : le rapprochement économique entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) ne relève plus du choix, mais de la nécessité stratégique.

En effet, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a souligné dans son intervention que « la construction d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’investissement entre l’Algérie et ses partenaires européens s’impose aujourd’hui comme une réponse rationnelle aux mutations géoéconomiques profondes que traverse le monde ».

À l’appui de ses propos, M. Rekkache a mis en avant les acquis obtenus dans le cadre de cette initiative : trois séminaires de haut niveau, une étude stratégique sur les chaînes de valeur à fort potentiel de nearshoring, et quatorze missions exploratoires à travers l’Europe, dont la dernière en date s’est déroulée à Athènes.

Ces actions ont permis à l’AAPI de positionner l’Algérie comme une destination d’avenir pour les investissements directs européens. « Nous avons montré que l’Algérie peut jouer un rôle clé dans le raccourcissement des chaînes d’approvisionnement et dans la valorisation de productions à proximité du marché européen », a-t-il précisé.

Si le diagnostic est aujourd’hui clair, place désormais à la concrétisation. « Le temps est venu de passer de l’analyse à la mise en œuvre », a insisté M. Rekkache, appelant à l’émergence de projets tangibles, porteurs de valeur ajoutée, d’emplois et de compétitivité.

D’ailleurs, l’AAPI se dit prête à accompagner cette transition avec efficacité, transparence et réactivité. « Nous mettons tout en œuvre pour créer un climat propice aux investissements productifs », a-t-il assuré.

De son coté, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, a abondé dans le même sens, plaidant pour un modèle de coopération équilibré. « Chaque partie doit y trouver son compte. Les relations doivent reposer sur une logique gagnant-gagnant », a-t-il déclaré.

Pour M. Moula, les complémentarités économiques entre l’Algérie et l’Europe sont nombreuses. Il a réaffirmé l’engagement du CREA à accompagner les entreprises européennes désireuses d’investir dans le pays.

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