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Sahara occidental : Appel à mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles 

La Fédération internationale pour la protection des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies ont appelé à mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental, exhortant les Etats et les entreprises « à ne pas profiter de l’occupation ». « Il ne peut y avoir de justice climatique sans décolonisation, et pas d’avenir durable alors que les Sahraouis se voient refuser la souveraineté sur leurs terres et leurs ressources », soulignent les deux organisations dans une déclaration commune lors d’une session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Dans cette déclaration prononcée par l’activiste Najla Mohamed Lamine Selma, ces organisations regrettent que le Sahara occidental demeure la dernière colonie d’Afrique où le peuple sahraoui se voit refuser son droit inaliénable à l’autodétermination. Elles affirment, dans ce contexte, que le peuple sahraoui continue de faire face à « une répression continue sous l’occupation marocaine », tandis que ses ressources naturelles sont « exploitées illégalement » et « sans son consentement », en violation flagrante du droit international et du principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles. « La transition mondiale vers les énergies renouvelables ne devrait pas se faire au détriment des droits fondamentaux », plaident également ces deux organisations, rappelant que « des projets solaires et éoliens massifs dans les territoires occupés sont utilisés pour consolider l’occupation et intensifier l’exploitation des ressources naturelles ». Plaidant pour la justice climatique, la Fédération internationale pour la protection des minorités ethniques, religieuses et linguistiques, ainsi que le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations unies soutiennent que le peuple sahraoui est parmi les plus vulnérables au changement climatique, notamment les Sahraouis vivant dans les camps de réfugiés où ils sont « confrontés à des défis croissants tels que la pénurie d’eau, la désertification et les températures extrêmes ».

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