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Risques majeurs : l’Algérie en mode anticipation

L’Algérie a récemment marqué sa présence au 8ᵉ Forum mondial pour la réduction des risques de catastrophe, tenu à Genève, en mettant en avant une approche proactive en matière de gestion des crises naturelles et industrielles. Un engagement salué au niveau international, illustrant les avancées notables du pays dans ce domaine stratégique.

Invité de l’émission Algérie Aujourd’hui sur la chaîne d’information nationale, le délégué national aux risques majeurs, M. Abdelhamid Afra, et le colonel Farouk Achour, inspecteur à la direction générale de la Protection civile, sont revenus sur cette participation et sur les grands axes de la politique nationale en matière de gestion des risques.

La délégation algérienne a pris part aux travaux du forum dans le cadre de l’évaluation mondiale de la mise en œuvre du Cadre de Sendai. L’occasion pour l’Algérie de partager son expérience en matière de prévention et de réponse aux catastrophes, mais aussi d’échanger avec d’autres pays sur les bonnes pratiques, notamment dans les domaines du développement technologique et de l’intelligence artificielle appliquée à la gestion de crise.

 « L’Algérie a adopté une stratégie préventive qui repose sur la réactivité, l’anticipation et la coordination entre les acteurs », ont souligné les deux responsables. Cette démarche inclut notamment : le renforcement des capacités de réponse rapide, la mise en place de campagnes de sensibilisation auprès du public, le contrôle régulier des infrastructures sensibles, l’organisation d’exercices et de simulations à l’échelle nationale.

Un protocole de coordination opérationnelle, articulé autour d’un plan d’intervention et d’un plan de secours, permet également une mobilisation rapide et efficace des ressources en cas de sinistre.

Autre chantier prioritaire : la prévention des risques en milieu scolaire. Une feuille de route a été mise en place autour de deux axes majeurs, le premier concerne la sécurisation des établissements scolaires à travers le respect des normes de construction et de sécurité et le deuxième concerne la sensibilisation continue des élèves, enseignants et personnels administratifs à travers des programmes éducatifs adaptés.

L’Algérie va encore plus loin : l’introduction progressive de l’éducation à la gestion des risques dans les programmes universitaires et l’ambition de généraliser cet enseignement à tous les niveaux d’instruction témoignent d’une volonté de bâtir une culture du risque durable au sein de la société.

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