Prévention des catastrophes : l’Algérie et la Banque mondiale renforcent leur coopération
Dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale en matière de gestion et de prévention des risques de catastrophes, une délégation d’experts de l’institution financière internationale a été reçue par la Délégation nationale aux risques majeurs (DNRM) le 28 janvier 2025. Cette visite s’inscrit dans la continuité des recommandations issues de la mission technique tenue à Alger les 26 et 27 mai 2024.
En effet, selon un communiqué du ministère de l’intérieur, deux réunions de travail ont ainsi été organisées, respectivement au siège de la DNRM et à la wilaya d’Alger, avec la participation de représentants du ministère de l’Intérieur, du secrétaire général de la wilaya d’Alger, d’experts de la délégation nationale ainsi que du représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.
Lors de la première réunion, qui s’est déroulée au sein de la DNRM, les discussions ont porté sur les aspects techniques liés à l’élaboration des plans généraux de prévention des risques de catastrophes. Ces plans, fondés sur un diagnostic préalable réalisé en partenariat avec la Banque mondiale, visent à renforcer la résilience du pays face aux risques majeurs tels que les séismes, les inondations et les incendies.
L’accent a été mis sur l’importance d’un appui technique continu afin de garantir l’efficacité et l’adéquation des dispositifs de prévention, en parfaite cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes.
Le second rendez-vous, tenu au niveau de la wilaya d’Alger, a quant à lui abordé la question cruciale de la résilience urbaine. Les échanges ont permis de souligner la nécessité de mettre en place une stratégie globale visant à renforcer les capacités de la capitale dans la gestion et la prévention des catastrophes naturelles et technologiques.
Cette démarche suppose une coordination étroite entre les autorités locales, la DNRM et la Banque mondiale, afin de développer des actions concrètes en matière d’aménagement urbain, de renforcement des infrastructures et de sensibilisation des populations aux risques majeurs.
Ainsi, ces rencontres témoignent de la volonté de l’Algérie de s’appuyer sur l’expertise internationale pour améliorer son dispositif de gestion des risques de catastrophes. En travaillant en synergie avec la Banque mondiale et en intégrant les meilleures pratiques internationales, le pays entend mieux anticiper, prévenir et répondre aux crises, tout en garantissant la sécurité et le bien-être de ses citoyens.
