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Président de la République: la Conférence africaine des start-up traduit l’engagement de l’Algérie à renforcer la coopération continentale

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la Conférence africaine des start-up (ASC), dont les travaux se sont ouverts samedi à Alger, traduit l’engagement de l’Algérie à renforcer la coopération continentale fondée sur la durabilité et l’efficacité, notant que cet évènement est devenu un incubateur pour ces entreprises au niveau continental.

Dans une allocution adressée aux participants à la 4e édition de la Conférence africaine des start-up (6 au 8 décembre), au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, lue en son nom par le Premier ministre, Sifi Ghrieb à l’ouverture des travaux, le président de la République a souligné l’importance de cet évènement continental qui constitue « le plus grand espace rassemblant les jeunes créateurs », et représente « une opportunité renouvelée pour l’échange d’expertises et la promotion de l’entrepreneuriat en Afrique ». Il a ajouté que le thème de la Conférence: « Pour l’émergence de champions africains », « est un message clair sur le potentiel de nos jeunes qui transforment les défis en opportunités et les ambitions en une réalité économique, basée sur la connaissance et l’innovation ».

De même, la tenue de cette conférence, trois mois seulement après l’organisation par l’Algérie de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), confirme « notre profond engagement au service de l’Afrique et reflète notre volonté de faire de l’Algérie une destination de référence pour l’innovation et l’intégration économique au sein de notre continent », ajoute le président de la République, soulignant que l’Algérie « a œuvré, ces dernières années, à bâtir un écosystème juridique et réglementaire intégré en soutien aux start-up ».

Il a en outre précisé que ce système « a permis de dépasser les 13.000 start-up avec la fin de l’année en cours, et ce grâce à un cadre juridique souple et numérisé, un système fiscal incitatif allégeant les charges et favorisant la croissance, et un environnement ouvert à l’innovation, reliant les start-up aux universités, aux centres de recherche et aux entreprises économiques, en sus d’importants investissements dans les infrastructures technologiques et de recherche ».

Le président de la République a également rappelé son engagement personnel à « atteindre 20.000 start-up à l’horizon 2029 », mais, a-t-il ajouté, « notre ambition va au-delà de nos frontières nationales ». En effet, a-t-il souligné, la décision de créer un Fonds continental pour le financement des start-up africaines constitue « une démarche stratégique visant à autonomiser la jeunesse africaine, et se veut un appel explicite à tous les pays frères pour adopter les meilleures politiques renforçant l’innovation et offrant un environnement réglementaire cohérent, propice à la concurrence ».

A cette occasion, il a réaffirmé « l’importance de permettre à nos start-up d’accéder à une expansion continentale et de construire un marché africain unifié des technologies, à même d’attirer davantage d’investissements et de faire émerger des entrepreneurs africains capables de rivaliser au niveau régional et international ».

Le président de la République a, par ailleurs, souligné que ce rendez-vous continental où l’Algérie accueille les entrepreneurs des différents pays du continent dans le plus grand espace rassemblant les jeunes créateurs, « se veut une opportunité renouvelée pour l’échange d’expertises et la promotion de l’entrepreneuriat dans l’Afrique ambitieuse, l’Afrique de l’avenir ».

Il a affirmé que le thème de cette édition « est un message clair sur le potentiel de nos jeunes qui transforment les défis en opportunités, les idées en projets, et les ambitions en une réalité économique basée sur la connaissance et l’innovation », relevant que cette conférence « incarne l’esprit d’une Afrique ambitieuse et vise à inspirer une nouvelle génération de porteurs de projets, capables de rivaliser au niveau mondial, et à renforcer la souveraineté technologique et économique de notre continent ».

Le président de la République a salué « la participation record » à cette édition qui reflète l’importance de la conférence, tant au niveau continental qu’international, notamment avec la participation de plus de 40 délégations ministérielles, en sus de 200 exposants et 150 investisseurs et experts internationaux dans les domaines de l’innovation et de l’entrepreneuriat ».

Ces chiffres, a-t-il poursuivi, « démontrent que cet évènement s’impose comme un incubateur pour les Start-up et que notre vision pour l’édification d’une Afrique innovante trouve un large écho auprès de nos partenaires, dans le continent et ailleurs ».

Après avoir souhaité la bienvenue à la République du Rwanda, en sa qualité d’invitée d’honneur, le président de la République a indiqué qu’elle (Rwanda) est devenue « un modèle continental en matière de transformation numérique et d’innovation, grâce à sa vision stratégique et à sa volonté politique ».

Le président de la République a souligné que les précédentes éditions ont démontré l’importance de cette Conférence, aussi bien à travers l’adoption de l’Union africaine (UA) des recommandations de « la Déclaration d’Alger » qu’avec les programmes communs visant à soutenir les jeunes entrepreneurs et à limiter la fuite des cerveaux, ajoutant que la précédente édition a été marquée par l’adoption d’une feuille de route pour la mise en œuvre de la stratégie africaine de l’intelligence artificielle qui a jeté les fondements de la transformation numérique et du développement des technologies de pointe dans le continent ».

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