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Position américaine sur le Sahara Occidental : l’Algérie exprime son désaccord

Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère des Affaires étrangères a réagi à la réaffirmation des États-Unis d’Amérique concernant la position du pays vis-à-vis du dossier du Sahara Occidental.

En effet, dans le communiqué, l’Algérie a réagi à la récente déclaration du Département d’État américain, qui réitère le soutien des États-Unis au plan d’autonomie proposé par le Maroc dans le cadre de sa souveraineté sur le Sahara Occidental. « L’Algérie a pris connaissance de la réaffirmation par le Département d’Etat de la position des Etats Unis d’Amérique considérant le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme la seule solution au conflit du Sahara Occidental » lit-on dans le texte.

Le gouvernement algérien a exprimé son désaccord face à cette prise de position, rappelant le rôle que devrait jouer un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. « L’Algérie regrette la confirmation de cette position de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité dont il est normalement attendu qu’il témoigne d’un respect de la légalité internationale de manière générale et des résolutions du Conseil de Sécurité de manière particulière » a ajouté la même source.

Profitant de cette occasion, le ministère algérien des Affaires étrangères a tenu à rappeler la constance de la position algérienne sur ce dossier sensible. « L’Algérie réaffirme que la question du Sahara Occidental relève fondamentalement d’un processus de décolonisation inachevé et d’un droit à l’autodétermination inaccompli. En effet, le Sahara Occidental demeure un territoire non-autonome au sens de la Charte des Nations Unies et le peuple de ce territoire demeure titulaire du droit de disposer de lui-même tel que consacré par la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux » souligne le communiqué.

Enfin, l’Algérie a estimé que la posture américaine ne contribuait en rien à une solution juste et durable du conflit. « S’inscrire en dehors de ce cadre ne sert pas la cause du règlement de ce conflit, tout comme il n’altère en rien ses données fondamentales telles que reconnues par l’Organisation des Nations Unies et ses principaux organes, dont l’Assemblée Générale, le Conseil de Sécurité et la Cour Internationale de Justice » précise le texte.

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