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Oran accueille le 4e Forum Ouest de recherche médicale avec plus de 350 participants

La 4e édition du Forum Ouest de l’Association algérienne de recherche en médecine s’est ouverte, vendredi à Oran, avec la participation de plus de 350 médecins, spécialistes de la santé et chercheurs universitaires représentant 22 wilayas du pays.Organisé dans une optique de mise à jour des connaissances médicales, cet événement scientifique vise à promouvoir les échanges autour des dernières avancées dans les différentes spécialités de la médecine moderne, a indiqué le président de l’Association, Dr Mohamed Laïfa, lors de son allocution d’ouverture.

Les travaux de cette rencontre porteront sur la présentation de résultats récents issus de la recherche médicale, ainsi que sur l’examen de traitements innovants, dans le cadre de la formation continue destinée aux professionnels de santé, en particulier les jeunes praticiens.Selon les organisateurs, le forum ambitionne également de renforcer une approche multidisciplinaire à l’échelle nationale pour relever les défis sanitaires majeurs, à l’instar du cancer, des maladies métaboliques et des affections infectieuses.

Dans ce contexte, Dr Laïfa a souligné que cette initiative représente « une expression concrète de l’engagement de l’Association à contribuer au développement de la recherche clinique en Algérie », ajoutant qu’il s’agit là d’un levier essentiel pour la collecte, l’analyse et la valorisation des données scientifiques issues des travaux collectifs menés sur le terrain.

Au cours du forum, plusieurs communications ont été présentées, mettant en lumière des stratégies thérapeutiques de pointe. Le professeur Mohamed Seddik Hamdaoui, spécialiste en diabétologie à l’EHU 1er Novembre 1954 d’Oran, a détaillé les nouveaux axes thérapeutiques dans la prise en charge du diabète, en insistant sur l’usage des agonistes des récepteurs GLP-1 et de l’insuline à action prolongée, des traitements permettant une régulation plus efficace de la glycémie. Pour sa part, le professeur Merad Mohamed Samir, du service d’endocrinologie et diabétologie du CHU d’Oran, a évoqué les évolutions récentes dans la gestion des dyslipidémies chez les patients diabétiques. Il a mis en avant l’importance d’une évaluation personnalisée des risques cardiovasculaires, fondée sur l’utilisation d’outils intégrant les données génétiques, les biomarqueurs, l’imagerie médicale, ainsi que la prise en compte de facteurs de risque spécifiques comme l’hypertension ou les antécédents familiaux.

Regroupant professionnels de santé et universitaires engagés dans la recherche appliquée en médecine, l’Association algérienne de recherche en médecine œuvre à consolider le lien entre pratique clinique et recherche scientifique.

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