Mythe de l’aide francais au développement : L’Algérie démonte les mensonges français
Face aux provocations incessantes et aux déclarations fallacieuses émanant de l’État français à l’encontre de l’Algérie, une mise au point s’imposait. L’Algérie, forte de son indépendance et de sa souveraineté, ne saurait tolérer ces tentatives de dénigrement qui cherchent à minimiser son développement et son autonomie. Par la voix de l’Agence Presse Service (APS), le pays a rétabli la vérité, preuves et chiffres à l’appui, dénonçant des discours qui masquent une réalité bien différente. Il est temps de rappeler, avec clarté et fermeté, les acquis et la dignité de l’Algérie face à ces attaques délibérées.
En effet, dans une dépeche intitulée « Algérie-France: De quelle aide au développement parle-t-on ? », l’APS souligne la montée en puissance d’une rhétorique xénophobe et revancharde en France, relayée par une partie de l’extrême droite et amplifiée par des voix influentes au sein du gouvernement français. Cette rhétorique illustre un acharnement contre l’Algérie. Ces discours, empreints d’un chauvinisme décomplexé, appellent à des mesures dites punitives pour « corriger » une Algérie souveraine et indépendante qui refuse de plier face aux injonctions d’un passé colonial mal digéré.
Ains, dans ce climat où une frange de la société française rivalise de propositions punitives à l’égard de l’Algérie, chaque suggestion semble vouloir surpasser la précédente. Parmi ces idées, celle qui porte sur une supposée « aide au développement » se distingue par son caractère fallacieux et mérite une attention particulière.
Cette partie de la France, marquée par un ressentiment profond envers une Algérie souveraine et affranchie, s’accroche à des discours éculés et mensongers. Animée par une mémoire sélective et des illusions persistantes, elle reproduit des erreurs du passé, comme en 1994, où une aide au développement fictive avait déjà été brandie comme un levier de pression. En réalité, cette prétendue aide n’était qu’un mécanisme de « crédits fournisseurs » destiné à consolider la présence économique française en Algérie et à maintenir une dépendance imaginaire.
L’histoire se répète aujourd’hui, mais l’Algérie, forte de son expérience, ne se laisse plus duper. Les chiffres actuels témoignent de cette réalité : les exportations françaises vers l’Algérie ont atteint 3,2 milliards USD en 2023, tandis que les investissements français, d’un montant de 2,5 milliards USD, restent modestes comparés à ceux d’autres partenaires économiques comme les États-Unis, la Turquie ou le Qatar. Ces relations profitent avant tout à des entreprises françaises qui, parfois, doivent leur survie à la commande publique algérienne.
Quant à l’aide publique au développement, elle se réduit à des miettes sans impact réel. Selon les données de 2022, cette aide se chiffre officiellement à 130 millions d’euros, bien loin des estimations gonflées avancées par certains en France. De surcroît, une écrasante majorité de ces fonds (80 %) demeure en France, finançant des établissements accueillant des étudiants algériens dans le respect des priorités françaises. Les 20 % restants servent essentiellement des initiatives qui renforcent les intérêts culturels et économiques français en Algérie, ne laissant qu’une infime part à des projets d’intérêt technique.
Face à cette mystification, il apparaît clairement que l’aide française n’est qu’une opération visant à donner l’illusion d’un engagement désintéressé. Loin de profiter à l’Algérie, elle constitue un transfert de fonds interne à la France, masqué sous des intentions humanitaires. Cette supercherie ne fait que souligner l’incohérence d’un discours qui tente, en vain, de maintenir l’idée d’une Algérie dépendante. Présentée comme un acte de générosité désintéressée, cette aide n’est en réalité qu’une fiction savamment orchestrée pour maintenir une emprise économique et symbolique sur l’Algérie. Les faits, eux, sont sans équivoque : il ne s’agit ni d’un soutien réel, ni d’un engagement sincère, mais bien d’un mécanisme profitant avant tout à l’économie française.
En définitive, l’Algérie n’a ni besoin ni envie de cette soi-disant aide. Elle est prête à y renoncer avec sérénité et assurance, démontrant une fois de plus son indépendance et sa capacité à tracer sa propre voie, libre des illusions et des pressions extérieures.