Le président du Conseil de la nation reçoit l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en Algérie
Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a reçu, mercredi, l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, Mme Elizabeth Moore Aubin, qui lui a rendu une visite de courtoisie, indique un communiqué du Conseil. Cette rencontre a permis aux deux parties de passer en revue l’état et les perspectives des relations bilatérales, à la lumière de « l’héritage historique remontant au Traité de paix et d’amitié conclu il y a 230 ans, qui a jeté les bases solides d’une coopération fondée sur le respect mutuel » à travers « le dialogue stratégique, l’élargissement des domaines de coopération économique ainsi que le renforcement des cadres de coopération militaire et sécuritaire ». A ce propos, M. Nasri a réaffirmé « la volonté et la disponibilité de l’Algérie à hisser les relations commerciales et économiques bilatérales, notamment dans des secteurs prometteurs tels que l’énergie, l’agriculture, les sciences et la technologie ». Les deux parties se sont, également, félicitées de la décision des autorités algériennes d’ouvrir un consulat général à San Francisco, estimant qu’il s’agit d’une « étape qualitative à même de renforcer les relations bilatérales dans leur dimension consulaire, de faciliter les services à la communauté algérienne résidant aux Etats-Unis d’Amérique, et de soutenir les liens économiques et culturels entre les deux pays », poursuit le communiqué. Elles ont, en outre, examiné les perspectives de coopération dans des domaines vitaux tels que la défense, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, soulignant l’importance de renforcer la coordination opérationnelle et de l’échange d’expertises, afin de « faire face aux défis sécuritaires croissants en Afrique ». Les deux parties se sont également félicitées de « la qualité et de la régularité du dialogue politique de haut niveau entre l’Algérie et les Etats-Unis », notamment sur les questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de sécurité de l’ONU. M. Nasri a, par ailleurs, exprimé « la profonde inquiétude de l’Algérie face à certaines pratiques observées dans les pays du Sahel, notamment au Mali, qui risquent d’ouvrir la voie à une nouvelle guerre d’influence sous prétexte sécuritaire », rappelant les constantes de la politique étrangère algérienne fondée sur « la paix, le dialogue et le respect de la souveraineté des Etats ». Concernant la cause palestinienne, le président du Conseil de la nation a souligné que « plusieurs résolutions du Conseil de sécurité n’ont toujours pas été mises en œuvre pour imposer un cessez-le-feu à Ghaza ». Il a insisté sur la nécessité d’un « cessez-le-feu durable » et rappelé que « le règlement juste et définitif du conflit passe par l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain ». Dans le même contexte, il a évoqué la question du Sahara occidental, appelant à un strict respect de la légalité internationale. Pour sa part, Mme Aubin a exprimé « la haute considération des Etats-Unis pour le rôle et la place de l’Algérie en tant qu’Etat fort et influent dans la région », affirmant que Washington considère l’Algérie comme « un partenaire essentiel et fiable pour la stabilité africaine et internationale », tout en réitérant la volonté de son pays de « poursuivre l’élargissement et la diversification des domaines de coopération bilatérale, notamment dans le cadre des investissements ». S’agissant, enfin, des questions internationales d’intérêt commun, l’ambassadrice américaine a souligné l’importance du dialogue pour parvenir à des solutions consensuelles et salué les efforts de l’Algérie en faveur de l’unification des factions palestiniennes, conclut le communiqué.
