Instauration d’une taxe sur les cartes d’identité non retirées : Vers une efficacité administrative renforcée
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2025, le ministère de l’Intérieur entend impulser une réforme administrative innovante. Lors d’une présentation détaillée des nouvelles mesures sectorielles, Brahim Merad a révélé une disposition originale : l’instauration d’une taxe destinée à responsabiliser les citoyens dans leurs démarches administratives. Cette mesure, ciblant spécifiquement le processus d’obtention de la carte d’identité nationale (CNIBE), illustre la volonté des pouvoirs publics d’optimiser l’efficacité et la rationalisation des services administratifs.
En effet, lors d’une présentation des mesures relatives au secteur de l’intérieur dans le cadre du PLF 2025, le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, a dévoilé plusieurs dispositions importantes. Parmi celles-ci, une nouvelle taxe sera imposée aux citoyens qui demandent une carte d’identité nationale (CNIBE) sans la retirer. Cette mesure vise à inciter les citoyens à finaliser leurs démarches administratives.
Dans ce sillage, le ministre a également annoncé une augmentation du droit de timbre applicable à la carte d’identité nationale pour les étrangers exerçant des activités commerciales, industrielles ou artisanales. De plus, le droit de timbre relatif aux demandes de visa de régularisation sera également revalorisé.
Ces nouvelles dispositions financières et administratives, présentées dans le cadre du projet de loi de finances 2025, témoignent d’une approche pragmatique du ministère de l’Intérieur. En combinant des mécanismes incitatifs et dissuasifs, Brahim Merad entend rationaliser les procédures administratives et responsabiliser les usagers. La taxation différenciée, qu’il s’agisse des cartes d’identité nationales non retirées ou des droits de timbre pour les étrangers exerçant une activité économique, s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation et d’efficacité administrative. Ces mesures visent non seulement à optimiser la gestion des services publics, mais également à encourager une participation plus active et consciente des citoyens dans leurs démarches administratives.