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Dégradations routières : La fin de l’impunité

Face à la dégradation croissante du réseau routier national et aux enjeux de sécurité qui en découlent, le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base s’apprête à prendre des mesures décisives.

En effet, les routes, véritables artères de notre développement économique et social, subissent quotidiennement les assauts de travaux non autorisés et l’installation anarchique de dispositifs de ralentissement. Cette situation, qui engendre des coûts considérables pour l’État et met en danger la sécurité des usagers, a conduit le ministère à élaborer une série de nouveaux décrets visant à encadrer plus strictement ces pratiques.

Ainsi, ce jeudi, lors d’une intervention à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre du secteur, Lakhdar Rekhroukh, a annoncé l’élaboration d’un projet de décret exécutif qui vise à établir des conditions et modalités pour le dépôt et le paiement d’une caution de garantie destinée à la remise en état initial des biens publics routiers. Le ministre a précisé : « Il a été procédé à l’élaboration d’un projet de décret exécutif fixant les conditions et modalités de dépôt et de paiement d’une caution de garantie pour la remise en état initial des biens publics routiers ».

Les nouvelles dispositions obligeront le bénéficiaire de la permission, souvent requis pour des travaux liés aux réseaux d’assainissement, d’électricité, de gaz, ou de fibre optique, à déposer une caution de garantie avant le début des travaux. Cette caution devra représenter le coût des travaux nécessaires pour protéger les routes des dommages potentiels causés par le non-rétablissement des lieux en leur état initial, conformément aux normes et spécifications techniques. « Des dispositions ont été introduites à cet effet, obligeant le bénéficiaire de la permission à déposer, avant le début des travaux, une caution de garantie représentant le coût des travaux nécessaires ».

Le projet de décret inclut également un cahier des charges qui définit les procédures de creusement ou de tranchée durant l’exécution des travaux. Ce cahier impose l’obligation d’enlever tous les gravats, dépôts de matériaux, débris et immondices, ainsi que de réparer immédiatement tout dommage causé à la voie publique ou à ses dépendances, y compris les trottoirs et autres ouvrages endommagés.

Concernant la question des ralentisseurs, M. Rekhroukh a fait savoir que son département travaille activement à éradiquer la prolifération anarchique de ces dispositifs sur le réseau routier. Il a expliqué que, « en coordination avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, nous élaborons une circulaire interministérielle relatives aux procédures de conformité pour l’installation des ralentisseurs sur le réseau routier ».

Cette initiative vise donc à réguler l’installation des ralentisseurs afin d’améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier, et ces dispositions réglementaires témoignent d’une volonté forte de préserver l’intégrité des infrastructures routières tout en garantissant des conditions de circulation optimales pour l’ensemble des usagers.

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