De Mattei à Meloni : L’Algérie et l’Italie, un duo de choc
Dans un entretien accordé au journal L’Opinion, le président de la République a souligné la qualité exceptionnelle des relations entre l’Algérie et l’Italie, caractérisées par un renforcement constant des partenariats stratégiques. Lors de cet échange, le chef de l’État s’est particulièrement attardé sur les opportunités de collaboration économique qui se dessinent entre les deux nations méditerranéennes.
L’Algérie, contrairement à certaines tensions avec d’autres nations européennes, entretient des relations de confiance et de solidité avec l’Italie. Le président a mis en avant la qualité des relations avec la droite radicale italienne, soulignant l’absence totale de différends, qu’ils soient mémoriels ou autres. « L’italie a toujours été un partenaire très fiable » a-t-il indiqué, tout en rendant hommage à Enrico Mattei, le fondateur de l’ENI, dans le développement du secteur énergétique algérien. Un soutien qui a conduit à son assassinat d’après les déclarations du Président.
Il a également rappelé l’attitude solidaire de l’Italie pendant la décennie noire, période difficile pour l’Algérie, lorsque Rome a maintenu ses liaisons aériennes avec Alger malgré la pression européenne de suspendre les vols. L’Italie a également apporté un soutien financier important à l’Algérie en ouvrant une ligne de crédit de 13 milliards de dollars. Sous l’actuelle présidence de Giorgia Meloni, l’Italie continue de renforcer sa présence économique en Algérie, avec des initiatives comme le Fonds Mattei pour l’Afrique, auquel l’Algérie apporte sa principale contribution.
« On s’aide réciproquement et l’Italie renforce ses positions économiques chaque année. Ce fut le cas sous Mario Draghi, ca l’est aujourd’hui avec Giorgia Meloni. La présidente du conseil est très sympathique, connait ses dossiers et défend son pays, toutes griffes dehors » a-t-il souligné