Cliniques Privées : De nouvelles décisions sur les licences d’ouverture et d’exploitation
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a présidé dernièrement une réunion avec les cadres de l’administration centrale pour discuter des nouvelles mesures visant à renforcer la décentralisation dans la gestion du secteur de la santé.
En effet, selon un communiqué, l’objectif principal de cette réunion était de présenter les mesures concrètes destinées à transférer une partie du pouvoir décisionnel aux instances locales. Selon le ministère de la Santé, ces réformes visent à simplifier les démarches administratives et à réduire les lourdeurs bureaucratiques, tout en respectant les cadres réglementaires existants. La décentralisation des décisions, comme la délivrance des licences pour l’ouverture et l’exploitation des cliniques privées, marque un tournant significatif. En effet, cela permettra une gestion plus souple et réactive aux besoins spécifiques de chaque région.
Une autre avancée importante concerne l’autonomisation des directeurs locaux, qui bénéficieront désormais de plus de pouvoirs pour gérer des aspects essentiels comme les nominations des responsables techniques ou la fermeture temporaire des établissements de santé. Ces décisions seront prises à un niveau local, ce qui devrait contribuer à accélérer le processus de prise de décision et à mieux adapter les projets de santé aux besoins spécifiques de chaque région.
Les nouvelles procédures auront un impact direct sur l’efficacité administrative. En déchargeant le ministère des charges administratives excessives, ce dernier pourra se concentrer davantage sur ses missions de régulation, de supervision et d’évaluation. Cette décentralisation permettra également d’encourager les directeurs locaux à prendre des initiatives visant à améliorer la qualité des services de santé, sans avoir à solliciter systématiquement l’administration centrale, dans la limite des normes et des règlements en vigueur.
En ce qui concerne le secteur public, le ministère a accordé une autonomie complète aux établissements de santé de taille moyenne, tels que ceux comptant entre 60 et 80 lits, ainsi qu’aux centres spécialisés dans la lutte contre le cancer, qui disposent de capacités d’accueil de 120 à 140 lits. Cette mesure vise à faciliter la gestion locale tout en garantissant que les établissements respectent les normes de qualité exigées.
Enfin, des efforts seront déployés pour faciliter l’ouverture de nouvelles infrastructures hospitalières publiques, avec une attention particulière portée à la conformité des projets aux exigences en matière de qualité et de sécurité. Un suivi renforcé sera mis en place pour garantir que ces nouvelles structures répondent aux besoins de la population tout en respectant les standards requis.