L’entité sioniste rompt le cessez-le-feu : plus de cent morts à Gaza

Après quelques jours d’accalmie, la bande de Gaza a de nouveau sombré dans la nuit sous un déluge de feu. Dans la soirée du mercredi 29 octobre, de violentes frappes sionistes ont visé principalement le nord de l’enclave et la ville de Gaza, mettant un terme à plusieurs jours d’un fragile silence des armes.
Alors que le bilan exact des victimes restait encore incertain dans la matinée, le président américain Donald Trump affirmait que « le cessez-le-feu tenait toujours ».
Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, a dénoncé une « violation claire et flagrante de l’accord de cessez-le-feu », évoquant une situation « catastrophique et terrifiante » sur le terrain.
Donald Trump, à l’origine de la médiation entre les deux camps, a pour sa part déclaré que « rien » ne compromettrait l’accord qu’il a contribué à instaurer.
Au petit matin, l’armée sioniste a publié un communiqué annonçant un « retour au cessez-le-feu » après « une série de frappes contre des dizaines de cibles terroristes et de terroristes ».
Selon les forces sionistes, ces opérations ont visé « 30 chefs de mouvements armés » opérant dans le territoire palestinien, en représailles à ce qu’elles qualifient de « violation du cessez-le-feu par le Hamas ».
Les conséquences pour les civils sont dramatiques. La Défense civile et les hôpitaux de Gaza ont fait état de plus de cent morts en moins de douze heures.
« Au moins 101 corps ont été transportés dans les hôpitaux, dont 35 enfants, plusieurs femmes et personnes âgées », a précisé Mahmoud Bassal. Des sources hospitalières dans cinq établissements du territoire ont confirmé ces chiffres.
De premières estimations faisaient état, dans la nuit, d’une soixantaine de morts – un tiers d’entre eux étant des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza. Des dizaines d’autres ont été blessés, certains grièvement.
À 6 heures TU, les frappes se poursuivaient encore par intermittence, notamment à l’est et à l’ouest de la ville de Gaza, mais aussi dans le nord de l’enclave.
Les camps de réfugiés du centre, comme celui de Nusseirat, ont également été touchés : huit membres d’une même famille y ont péri dans un bombardement.
Une peur panique s’est emparée de la population, redoutant que ces attaques ne marquent la fin définitive du cessez-le-feu et un retour à la guerre ouverte.
Une trêve déjà fragilisée
Ce nouvel épisode de violence intervient seulement dix jours après les frappes du 19 octobre, elles aussi déclenchées selon l’entité sioniste en réponse à une attaque contre ses troupes. Le Hamas, avait alors démenti toute responsabilité et réaffirmé « son engagement envers l’accord de cessez-le-feu ».














