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Sonatrach fait le plein de partenariats avec les majors

Le : 23-09-2024 à 22:06

Le : 23-09-2024 à 10:06

Le secteur pétrolier algérien est sur le point de connaître une transformation majeure. Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, le géant national des hydrocarbures, a annoncé dans une déclaration au média Echerq Business la conclusion imminente d’accords stratégiques avec cinq acteurs internationaux de premier plan : l’italien ENI, le français Total Énergie, le chinois Sinopec, et les géants américains Exxon Mobil et Chevron.

En effet, ces contrats, qui devraient être finalisés avant la fin de l’année en cours, marquent le début d’une nouvelle ère dans la valorisation des ressources minières algériennes. Leur mise en œuvre, prévue pour 2025, ciblera principalement les zones des grands gisements gaziers du pays.

Ainsi, les régions concernées par ces travaux de développement et d’exploration sont variées et stratégiques. Elles incluent Hassi Berkane nord (accord avec Sinopec), le nord-ouest de Timimoun (Total Energies), Zemoul El Kbar, Rourde El Louh, Sif Fatima et Rhourde Messaoud nord (ENI), ainsi que les bassins d’Ahnet et de Berkine (Chevron), et Berkine et Timimoun (Exxon Mobil).

Selon M. Hachichi, les négociations pour ces contrats d’hydrocarbures sont entrées dans leur phase finale. La signature est prévue dans les prochains mois, ouvrant la voie à un développement dès l’année prochaine.

L’objectif de ces nouveaux contrats est ambitieux : maintenir la production gazière de l’Algérie à des niveaux élevés jusqu’en 2060, avec un objectif de 160 milliards de m3 en gaz primaire. « Nous produisons actuellement environ 137 milliards de mètres cubes par an. Notre objectif est d’atteindre 160 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel, avec une production stable à l’horizon 2060 et 2065 », a précisé le PDG de Sonatrach.

Ces partenariats avec des groupes étrangers de renom visent à réduire les risques liés à l’exploration tout en améliorant la production pour répondre à une demande croissante, tant interne qu’externe.

En matière d’exportation, l’Algérie dispose déjà d’une infrastructure solide offrant une flexibilité appréciable. Le pays bénéficie de capacités de transport par gazoduc de 43 milliards de m3 par an, complétées par quatre complexes de liquéfaction d’une capacité totale de 30 millions de tonnes par an.

Cette initiative stratégique de Sonatrach témoigne de l’ambition de l’Algérie de renforcer sa position sur le marché mondial des hydrocarbures, tout en assurant une gestion durable de ses ressources naturelles. Les prochains mois seront cruciaux pour la concrétisation de ces accords qui promettent de redessiner le paysage énergétique du pays.

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