PAM : « Le cessez-le-feu doit se poursuivre à Ghaza »
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré samedi que le cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, entré en vigueur après plus de 15 mois d’agression sioniste génocidaire, « devait se poursuivre » notamment avec le début du mois sacré de Ramadhan. L’agence onusienne a précisé, dans un message publié sur les réseaux sociaux, qu' »après 6 semaines de cessez-le-feu à Ghaza, ses équipes ont pu atteindre un million de personnes à travers la bande de Ghaza, en rétablissant les points de distribution d’approvisionnement, en rouvrant les boulangeries et en élargissant l’aide en espèces ». Le Programme alimentaire mondial a ainsi souligné la nécessité de « maintenir » le cessez-le-feu à Ghaza, affirmant qu' »il n’y pas de place pour un retour en arrière ». Avec le début du mois sacré du Ramadan et l’intensification de la crise humanitaire, les Ghazaouis sont confrontés à des difficultés sans précédent pour s’assurer de la nourriture et de l’eau, car les repas de l’Iftar et du Shor ne sont plus disponibles pour tout le monde, a-t-on indiqué. L’aide alimentaire est également rare et les prix des marchandises importées par les commerçants sont trop élevés pour que les familles qui ont perdu leurs sources de revenus puissent se les permettre. Mardi, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric avait confirmé dans ce contexte, l’existence de « nombreuses difficultés » pour acheminer l’aide dans la bande de Ghaza, lors d’une conférence de presse, commentant la mort de six nouveau-nés à Ghaza en raison des restrictions sionistes à l’entrée de l’aide malgré l’annonce du cessez-le-feu. Le 19 janvier, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur à Ghaza, après près de 16 mois d’agression sioniste génocidaire qui a fait plus de 45.000 martyrs en majorité des femmes et des enfants et provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.