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Algérie-Argentine : Un nouveau chapitre s’écrit avec la création d’une commission mixte

Le : 09-09-2024 à 09:34

Dans une interview accordée au prestigieux média argentin Tiempo Argentino, Lofti Sebouai, ambassadeur d’Algérie en Argentine depuis près d’un an, a dressé un panorama détaillé des relations économiques bilatérales et a mis en lumière les perspectives de coopération entre les deux pays.

En effet, dans cet entretien, l’ambassadeur Sebouai a souligné que l’Algérie se classe actuellement comme la troisième économie africaine, précisant que le Produit Intérieur Brut (PIB) du pays atteignait 266,7 milliards de dollars en 2023. Il a également partagé des prévisions optimistes, indiquant que le PIB algérien devrait atteindre 400 milliards de dollars d’ici 2026.

Concernant la croissance économique, l’ambassadeur a révélé que le taux de croissance de l’Algérie était estimé à 4,2 % pour l’année 2023. Il s’est montré confiant dans la capacité de l’économie algérienne à maintenir ce niveau de croissance au cours des trois prochaines années.

Sur la question de l’inflation, Lofti Sebouai a indiqué que le taux actuel se situait entre 7 % et 8 %, tout en précisant que le gouvernement avait pour objectif de ramener ce taux à 4 % d’ici la fin de l’année 2024.

L’ambassadeur a ensuite abordé les relations entre l’Algérie et l’Argentine, les qualifiant de solides. Il a mentionné que l’Algérie est depuis de nombreuses années le premier partenaire commercial de l’Argentine en Afrique et dans le monde arabe. Il a illustré l’importance de ces échanges en précisant que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’élevait à environ 2,2 milliards de dollars en 2022.

En fournissant des chiffres spécifiques, Lofti Sebouai a indiqué qu’en 2022, l’Argentine avait importé des marchandises algériennes pour une valeur de 181 millions de dollars.

Pour conclure, l’ambassadeur a exprimé la volonté des deux pays de poursuivre le développement de leurs relations bilatérales. Il a évoqué plusieurs initiatives à venir, telles que la création d’une commission mixte, la tenue de consultations politiques et la formation d’un conseil d’hommes d’affaires algériens et argentins. Enfin, il a souligné l’importance d’une diplomatie parlementaire active pour renforcer ces liens bilatéraux.

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