Le : 06-09-2024 à 10:33
La compagnie algérienne de l’énergie (AEC) vient d’annoncer une avancée significative dans la réalisation de cinq stations de dessalement d’eau de mer. Avec un taux d’achèvement supérieur à 75%, ces projets devraient être finalisés d’ici la fin de l’année.
En effet, le directeur de communication de l’AEC, Mouloud Hachelaf, a indiqué à l’APS que la réalisation des nouvelles stations de dessalement en est à sa troisième et dernière phase, qui concerne l’acheminement des équipements et le raccordement, étape considérée comme la plus délicate.
Le programme actuel comprend la construction de cinq stations de dessalement dans les wilayas d’El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran, pour un coût d’environ 2,4 milliards de dollars. Cela augmentera la production nationale d’eau potable issue du dessalement d’eau de mer de 2,2 millions m3/jour à 3,7 millions m3/jour.
Ces nouvelles stations, d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune (soit une capacité totale de 1,5 millions m3/jour), alimenteront 15 millions de citoyens. La contribution de l’eau dessalée passera ainsi de 18% à 42% des besoins nationaux en eau potable d’ici fin 2024.
Hachelaf a souligné que l’Algérie se place largement en tête au niveau africain en matière de capacité de production d’eau dessalée. D’ici fin 2024, après la mise en service des cinq projets en cours, le pays occupera la deuxième position au niveau arabe, derrière l’Arabie saoudite.
Dans ce sillage, Il a affirmé que l’Algérie dispose des moyens financiers et énergétiques nécessaires pour investir dans le dessalement d’eau de mer, ainsi que de l’expertise pour la réalisation et le maintien en production des stations pendant jusqu’à 25 ans.
Hachelaf a également mentionné un programme complémentaire visant à réaliser sept nouvelles stations de dessalement d’eau de mer à l’horizon 2030. Ce programme devrait porter la capacité de production nationale d’eau issue du dessalement de 3,7 millions m3 à 5,5 millions m3, soit 60% des besoins nationaux en eau potable.
