Guelma: Journée d’étude sur l’irrigation fertilisante du sol
Les participants à une journée d’étude sur « l’irrigation fertilisante du sol », organisée lundi à Guelma, ont affirmé que le recours aux techniques modernes de fertilisation du sol par les systèmes d’irrigation « constitue un moyen efficace pour affronter les changements climatiques ». Présidant l’ouverture de la rencontre tenue dans un hôtel de la ville à l’initiative de la Coopérative agricole de services et des approvisionnements (CASAP-Hammam Debagh), le directeur des services agricoles, (DSA), Rachid Rehamnia, a estimé que l’obtention d’excellents rendements dans une quelconque filière requiert le suivi d’un itinéraire technique basé sur les deux facteurs de maitrise du système d’irrigation et de l’utilisation de fertilisants de profondeur et de pesticides. Il a également considéré que l’obtention entre 1.300 et 1.400 quintaux à l’hectare par la filière de tomate industrielle en cette période de stress hydrique requiert un recours évident aux techniques d’irrigation modernes économes en eau. De son côté, Boualam Hamadi, ingénieur agronome et responsable d’une startup spécialisée dans la production de fertilisants organiques et non-organiques d’Alger, a indiqué à l’APS que les changements climatiques de ces dernières années provoquent une augmentation des taux de salinité et d’acidité du sol en l’absence d’un lavage naturel du sol par les pluies. Le palliatif le plus recommandé face à ce phénomène de stress hydrique et de salinité et d’acidité du sol est le recours aux « fertilisants dissouts » intégrés à l’irrigation et associés à d’autres composants comme alternatif aux fertilisants de profondeur, a souligné le même agronome. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des acteurs du secteur agricole à la question d’augmentation de la fertilité du sol en alliant économie de l’eau, technique moderne d’irrigation et techniques nouvelles de fertilisation, a indiqué de son côté, Youcef Fouagh, directeur de la CASAP-Hammam Debagh. La rencontre a donné lieu à plusieurs communications d’experts agronomes et des représentants de deux sociétés spécialisées en irrigation et fertilisation.
