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Le manque de transport public fait le bonheur des clandestins

Les habitants de Belgaïd et Kristel en pleine galère pour rejoindre le centre-ville d’Oran

Le : 02-09-2024 à 09:34

Le wali d’Oran, Saïd Sâyoud a donné des instructions pour l’élaboration de nouvelles lignes de transport reliant les agglomérations urbaines qui accueillent une forte population. Parmi les zones présentant un déficit en la matière, la localité de Belgaïd et kristel semble être très pénalisée, car les transports et lignes actuellement utilisés concernent principalement, les habitants qui se rendent quotidiennement vers leurs lieus de travail au centre ville, où leurs anciens quartier  tel que Sidi El Houari et ou encore la placette ‘’Chakouri’’ à El Hamri.
Et pour se faire, le réseau de transport clandestin est le seul moyen d’y parvenir et ce, pour la somme de 100 da la place, ce que les usagers estiment onéreux. Malheureusement les lignes de l’ETO qui se dirige vers le les zones Sud d’Oran, peuvent être une salutaire pour certains au prix de 20 da, ne le sont pas pour beaucoup d’autres, qui concerne également les habitants de Kristel qui y s’y rendent pour faire correspondance à Belgaïd pour rejoindre le centre ville.  L’ouverture de nouvelles lignes et le renforcement des dessertes reliant ces localités  vers le centre de la commune d’Oran, entre autres, serait une perspective idoine et salutaire. Notons qu’une solution palliative a été évoquée un certain temps, qui se caractérise par des taxis collectifs à raison de 50 da, à la place des clandestins. Cette option a été longtemps revendiquée par les habitants de Kristel, à travers la création d’un nouveau tracé reliant le pôle urbain de Belgaïd à l’est d’Oran à Kristel relevant de la daïra de Gdyel. Entre temps, le programme de redéploiement de l’entreprise des Transports urbains de la wilaya d’Oran ETO manque cruellement de bus à mettre en exploitation vers le nouveau pôle de Belgaïd. Aucune étude analytique n’a été effectuée permettant l’ouverture de lignes plus adapté aux usagers. Des études en fonction des besoins de chaque ligne, de façon à injecter un bus ou deux, pour assurer des ligne dont la demande est faible sur une autre trop fréquentée et dont le besoin se fait sentir.  Les pouvoir publics avaient longtemps certifiais qu’il y aurait aucune lacune et que de nouvelle lignes serait mise en place.  Les conditions de vies de ces catégories de citoyens empirent, au vu de ce déficit, car ce service public d’accompagnement ne suit pas, alors que les autorités locales ont de tout temps mis l’accent sur un redéploiement en interne. Le calvaire continue chaque jour. A quand des redéploiements en interne de façon à satisfaire les besoins des habitants des nouveaux pôles urbains.

 

Yacine H

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