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La Banque Mondiale publie un article élogieux sur l’économie algérienne

Le : 23-07-2024 à 09:42

Dans le paysage économique mondial en constante évolution, l’Algérie vient de marquer un tournant significatif. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le pays a réalisé une avancée remarquable en passant de la catégorie « Revenu intermédiaire inférieur » à celle de « Revenu intermédiaire supérieur ». Cette progression, loin d’être anodine, témoigne d’une transformation profonde de l’économie algérienne et de l’amélioration tangible des conditions de vie de sa population, et c’est qui lui a valu un dossier élogieux sur le site de la banque mondiale.

En effet, dans ce dossier daté du 22 juillet, la banque mondiale précise qu’à la faveur d’un processus de développement ambitieux,  en mettant l’accent sur le renforcement de la résilience, l’adoption d’innovations et la modernisation économique, l’Algérie a franchi cette année une nouvelle étape importante. « L’exemple le plus récent en est la publication du rapport annuel de la Banque mondiale sur la classification des revenus, le 1er juillet 2024. L’Algérie est l’un des quatre seuls pays au monde à avoir franchi le seuil de la classification des revenus moyens inférieurs à la classification des revenus moyens supérieurs » note le dossier.

A cet effet, la BM souligne que  l’aspect remarquable de ce changement pour l’Algérie est qu’il est principalement dû à « une modernisation des systèmes visant à réviser les capacités statistiques, ce qui a permis une mesure plus précise du PIB du pays ». Alors que l’économie algérienne a progressé de 4,1 % en 2023, le principal moteur de cette reclassification à la hausse a été une révision complète des statistiques des comptes nationaux, qui comprenait l’élargissement des estimations d’investissement et l’amélioration de la couverture de l’économie informelle.

« Le rebasage du PIB finalisé en 2024 a permis de mieux mesurer l’économie algérienne, et donc de reclasser le pays dans la catégorie qui reflète le mieux son niveau de développement économique », a déclaré Kamel Braham, Représentant résident de la Banque mondiale pour l’Algérie . « Cela souligne l’importance de la disponibilité et de l’exactitude des données pour éclairer la politique économique».

Dans ce sens, la BM indique que l’importance stratégique d’une meilleure collecte de données pour faciliter la croissance diversifiée de l’Algérie a été soulignée comme une priorité dans les récents rapports de la Banque sur l’Algérie. Ces données améliorées et plus transparentes permettront de mieux comprendre la dynamique économique du pays, créant ainsi davantage de possibilités pour l’élaboration de politiques efficaces.

En outre, la BM cite un autre accomplissement important pour l’Algérie, en l’occurrence, celui qui a été mis en évidence par le rapport Global Gas Flaring Tracker de la Banque mondiale publié en juin. Il montre que l’Algérie a enregistré la plus forte réduction du torchage de gaz au monde en 2023. Il s’agit de la troisième année consécutive de réduction de ses émissions de gaz torché. En plus d’une baisse de 2 % de la production pétrolière, le pays a réussi à réduire globalement de 3 % l’intensité du torchage, donnant ainsi un exemple positif dans une année où les tendances mondiales n’étaient pas aussi favorables.

Dans ce sillage, la banque mondiale rappelle que les rapports économiques semestriels de la Banque mondiale sur l’Algérie constituent un autre ensemble de rapports analytiques largement utilisés par les parties prenantes pour éclairer les politiques et le dialogue public. Grâce à des collaborations visant à améliorer la collecte de données et à l’utilisation de sources de données alternatives, les rapports fournissent des informations clés sur la croissance diversifiée du pays.

Par ailleurs, le rapport précise que l’Algérie se distingue en Afrique avec un haut niveau de Parité de pouvoir d’achat (PPA), à 16,700 Int$, dépassant plusieurs autres pays africains significatifs. En 2023, l’économie algérienne a montré une croissance robuste avec une inflation en décélération, passant de 9,3 % à 5 % au premier trimestre 2024. Cette performance renforce l’attractivité du pays pour les investisseurs étrangers.

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