Le : 20-07-2024 à 03:47
Cette semaine, une affaire a secoué l’Algérie. Il s’agit de la saisie de vêtements destinés aux femmes, suspecté de contenir des substances potentiellement cancérigènes. Cette découverte a suscité une vague d’inquiétude parmi la population et a fait la une des médias nationaux et internationaux. Cependant, l’Association de Protection et d’Orientation du Consommateur et son Environnement (APOCE) a décidé de briser le silence pour apporter quelques éclaircissements cruciaux.
Pour rappel, en début de semaine, les autorités ont pris des mesures décisives pour protéger les consommateurs contre une marque vestimentaire chinoise suspectée d’utiliser des substances cancérigènes. D’ailleurs, Hadj Ali Abdel Hakim, président du bureau de wilaya d’Oran de l’Organisation algérienne de conseil et de protection du consommateur, avait indiqué que des directives ministérielles et policières ont ordonné le retrait immédiat des produits de cette enseigne des marchés et magasins à travers le pays. Selon lui, les analyses ont démontré que le fil utilisé pour coudre les vêtements de cette marque contient des substances cancérigènes, exposant ainsi les consommateurs à des risques de cancer par simple contact avec la peau. Cette révélation a conduit à une action rapide des services de contrôle, qui ont procédé à d’importantes saisies de stocks dans au moins quatre wilayas, notamment Oran et Constantine, retirant ainsi du marché des quantités significatives de vêtements potentiellement toxiques.
Toutefois, face au battage médiatique, l’APOCE a décidé de briser le silence pour clarifier la situation. Ainsi, l’organisation précise sur sa page Facebook qu’aucune déclaration officielle n’a été émise par les autorités de sécurité ou de contrôle concernant le retrait ou la saisie de produits pour des raisons sanitaires, et aucune annonce ni discussion officielle sur des analyses de laboratoire n’a confirmé les allégations qui circulent à ce sujet. l’APOCE ajoute que les autorités de contrôle procèdent régulièrement à des saisies préventives de produits alimentaires ou industriels suspects, suivies d’analyses pour vérification, mais il n’y a eu aucune confirmation officielle des dangers spécifiques des produits mentionnés.
En outre, l’APOCE indique que bien que la marque en question ait été largement discutée dans les médias étrangers, ces informations peuvent être véridiques ou liées à des stratégies de concurrence sur les marchés.
En conclusion, l’APOCE souligne qu’en l’absence de références officielles sous forme de déclarations ou d’analyses, les informations circulant ont généré de la confusion, malgré les mesures préventives régulières prises sur de nombreux produits chaque jour.
