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De FIAT à Hyundai : L’Algérie attire les géants de l’automobile

Le : 09-07-2024 à 10:14

La relance de l’industrie automobile algérienne prend une nouvelle dimension avec l’intérêt manifesté par le géant sud-coréen Hyundai. Cette annonce marque une étape importante dans la stratégie du gouvernement visant à revitaliser ce secteur clé de l’économie nationale.
En effet, après l’entrée en production de l’usine FIAT d’Oran, et le lancement en cours des projets de Chery, JAC et Renault, l’arrivée potentielle de Hyundai témoigne de l’attractivité croissante de l’Algérie pour les constructeurs automobiles internationaux. Cette diversification des acteurs promet de dynamiser le marché et de stimuler la concurrence, au bénéfice des consommateurs algériens.
Ainsi, lors d’une réunion tenue ce lundi avec le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, les représentants de Hyundai ont présenté un projet ambitieux. L’usine envisagée, aux standards internationaux, produirait une gamme variée de véhicules : trois modèles de voitures particulières, deux utilitaires, et – fait notable – un véhicule électrique. Cette diversité de production s’aligne parfaitement avec les objectifs du gouvernement de moderniser le parc automobile national et de promouvoir des solutions de mobilité plus écologiques.
Un point crucial du projet Hyundai, et qui répond directement aux exigences du gouvernement, est l’engagement à atteindre un taux d’intégration significatif. Cette promesse d’intégration locale élevée est au cœur de la stratégie algérienne pour développer un véritable écosystème industriel automobile, créateur d’emplois et de valeur ajoutée pour l’économie nationale.
L’inclusion dès le départ de lignes de fabrication de carrosserie et de peinture dans le projet Hyundai est particulièrement prometteuse. Elle indique une volonté de transfert de technologie et de savoir-faire, essentielle pour la montée en compétences de la main-d’œuvre locale et le développement d’une chaîne de sous-traitance algérienne.
Le ministre Aoun, fidèle à sa ligne directrice, a rappelé l’importance du respect du cahier des charges et a encouragé une mise en œuvre rapide du projet. L’accent mis sur l’inscription à la plateforme de l’AAPI souligne la volonté du gouvernement de simplifier et d’accélérer les procédures d’investissement.
Cette nouvelle étape dans la relance de l’industrie automobile algérienne s’inscrit dans une vision plus large de diversification économique et d’industrialisation. Elle vise non seulement à répondre à la demande intérieure en véhicules, mais aussi à positionner l’Algérie comme un hub de production automobile pour la région.
La concrétisation du projet Hyundai, s’ajoutant aux initiatives déjà en cours, pourrait marquer un tournant décisif dans la renaissance de l’industrie automobile algérienne. Elle offre la promesse d’un secteur dynamique, créateur d’emplois qualifiés et moteur d’innovation technologique pour l’ensemble de l’économie nationale.

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