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La prégabaline et le tramadol inscrits sur la liste des psychotropes

Le : 28-06-2024 à 03:30

Le monde a célébré mercredi, la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue, qui coïncide avec le 26 juin de chaque année. A Oran, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées avec des médecins, des psychologues et des sociologues qui ont été mobilisés afin de prodiguer des conseils et mettre en garde les citoyens notamment la tranche 16 à 30 ans qui est la plus touchée par ce fléau qui ne cesse de prendre dangereusement de l’ampleur. Des émissions de radio ont également été organisées en présence de spécialistes et de représentants des corps sécuritaires pour mettre la lumière sur les cas de trafic de drogue vis-à-vis de la loi. A ce sujet, plusieurs voix ont appelé les responsables des ministères de la justice et de la Santé à réviser régulièrement la liste des stupéfiants, qui sont des comprimés pharmaceutiques prescrits pour des maladies précises, qui sont consommés par des jeunes. Au point que certaines marques sont en rupture de stock ou proposées à des prix élevés au marché noir. La dernière mise à jour de la liste des produits prohibés est parue au dernier journal officiel. En effet, le ministère de la Santé a introduit une nouvelle classification nationale, selon laquelle trois médicaments ont été inclus dans la liste des substances psychotropes, dont le trafic et l’utilisation illégale sont punis par la loi. Il s’agit de la prégabaline, utilisée pour traiter l’épilepsie, du tramadol, un analgésique, et du trihéxyphenidyl, utilisé pour traiter la maladie de Parkinson. Trois substances présentent un risque d’abus, de pharmacodépendance et d’usage détourné. En conséquence, tout usage illégal ou trafic de ces médicaments est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison, tandis que dans le cas d’un groupe criminel, la peine encourue est la réclusion à perpétuité. Ce genre de décision est très bien accueilli par les Algériens qui constatent que le trafic de ces psychotropes est désormais ‘’banalisé’’ au vu et au su de tous, même la gent féminine s’y mettent. De leurs côtés les services de sécurité, Gendarmerie et Police coordonnent leurs efforts afin de lutter contre ce trafic de drogue qui ‘’gangrène’’ notre société avec pratiquement des saisies quasi-quotidiennes et des réseaux de trafic démantelés. Le combat est loin d’être gagné, mais une chose est sûre, un coup dur est porté à ces réseaux mafieux qui agissent dans chaque quartier. Cette journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue est l’occasion pour sensibiliser les jeunes et prévenir du danger qui les guette, pouvant détruire la vie des personnes et des familles entières.

 

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