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Décolonisation du SaharaOccidental: Bendjama réitère les fondamentaux de la position de l’Algérie

Le : 12-06-2024 à 12:27

NEW YORK (Nations unies) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a réitéré « avec force » les fondamentaux de la position immuable de l’Algérie sur la décolonisation et le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance.

« Notre politique étrangère est basée sur des principes cardinaux dont le droit à l’autodétermination que nous revendiquons au profit des peuples colonisés sur cette terre et nous ne changerons pas », a affirmé l’ambassadeur Bendjama, lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU C-24, tenus mardi à New York.

« Le C-24 est pour nous d’une importance particulière, nous pays ayant souffert de la colonisation et aujourd’hui indépendants et présents avec fierté dans cet hémicycle », a dit l’ambassadeur Bendjama dans son allocution avant d’ajouter: « Nous venons des quatre coins du monde et un à un nous avons accédé à l’indépendance. Parfois à l’issue d’une lutte acharnée pour l’autodétermination et la liberté ».

Et de poursuivre, dans ce contexte que, ce processus « demeure malheureusement inachevé et, aujourd’hui, le Sahara occidental constitue le plus grand territoire colonisé et l’ultime colonie en Afrique ».

Après avoir fait observer que le territoire du Sahara occidental s’est retrouvé, dès le retrait de l’ancien colonisateur, envahi et occupé militairement par ses deux voisins, le Maroc et la Mauritanie, qui se sont partagés de manière illégale et indécente le territoire, et tout en précisant que trois ans plus tard avec le retrait de la Mauritanie, le Maroc a occupé l’autre partie du territoire, l’ambassadeur Bendjama, a posé deux questions lancinantes.

Il s’est interrogé, premièrement, « si le Maroc avait réellement des droits historiques inaliénables sur ce territoire, ce qui lui nie la Cour Internationale de Justice CIJ, pourquoi a-t-il accepté de le dépecer et le partager avec la Mauritanie? ».

Ensuite, il a lancé la seconde question: « Si le Maroc était sûr que les Sahraouis vivent dans un paradis au Sahara occidental pourquoi, résiste-t-il à la consultation par les Nations unies de la population sahraouie par le biais d’un referendum? Et concède-t-il, en échange, un plan d’autonomie dans le cadre de sa souveraineté? ».

L’ambassadeur Bendjama a consacré la partie finale de son discours au rappel méthodique rigoureux des fondamentaux de la question du Sahara occidental. Aps

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