Le : 02-06-2024 à 04:11
L’Aïd El Adha s’approche et les éleveurs commencent déjà à envahir les marchés, afin d’exposer leurs troupeaux aux Oranais. Au niveau du marché à bestiaux d’El Kerma, 10.000 têtes de moutons sont exposées. Les particuliers et les revendeurs y viennent pour trouver la bonne occasion. Une chose est sûre, les prix cette année ont pris l’ascenseur, au grand dam du simple citoyen, qui devra débourser en 7 et 10 millions de centimes pour trouver un mouton.
Pour les éleveurs, cette période de l’Aïd El Kébir, est la plus attendue de l’année, les citoyens eux, calculent déjà les frais notamment. Un maigre revenu est synonyme d’un faible pouvoir d’achat, du coup, plusieurs ménages seront privés du sacrifice cette année, à l’instar de l’année dernière, lorsque la barre des prix a été également mise haute, très haute pour eux. L’Etat qui n’a pas encore fixé les points de vente légaux, est appelée à mettre les bouchées doubles afin d’assurer les moutons à des prix raisonnables, mais avec de nombreux points de vente, pour permettre aux citoyens de trouver et d’acheter le mouton, et barrer ainsi la route aux revendeurs.
La hausse vertigineuse des prix cette année, que beaucoup d’Oranais l’ont jugé abusive, ne s’accordant pas avec le pouvoir d’achat du citoyen, qui voient le prix augmenter de 2 millions par rapport à l’année dernière. Pour ceux qui vont s’efforcer pour l’achat, le prix bas et l’endroit où ils trouveront la meilleure qualité, sont déjà sur toutes les lèvres. Pour les « Moualas » vivement la dernière semaine avant l’Aïd, où le rush des clients bat son plein, surtout après la confirmation que les moutons de la Roumanie ne sont pas destinés à la vente à l’occasion de l’Aïd, mais plutôt à la vente par kilo au niveau des boucheries.
Les services vétérinaires se préparent également pour cette fête à travers un dispositif renforcé pour le contrôle du cheptel, et les conditions du sacrifice le jour de l’Aïd.
J.M
