Journal Electronique en Français

36e Congrès de l’UIPA : les efforts de l’Algérie pour unifier les positions des pays arabes dans les fora internationaux salués

Le : 27-05-2024 à 03:21

Les membres des commissions de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), réunis à Alger, ont « hautement » salué les efforts de l’Algérie et son rôle actif en vue d’amener le Conseil de sécurité onusien à prendre une décision pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, ainsi que ses démarches constantes pour unifier les positions des pays arabes dans les fora internationaux.

Le rapport de la Commission des affaires politiques et des relations parlementaires, réuni dimanche à l’occasion de la 36e Congrès de l’UIPA, a mis en avant les efforts et les démarches louables de « l’Algérie, pays frère, et son rôle influent et actif en vue d’amener le Conseil de sécurité onusien à prendre une décision pour un cessez-le-feu immédiat à Ghaza ».

Le document a également salué « les efforts incessants de l’Algérie pour unifier les positions des pays arabes dans les fora internationaux, et sortir avec des recommandations répondant aux aspirations des peuples arabes ».

Les participants ont réaffirmé leur soutien à la cause palestinienne, cause centrale pour les nations arabo-musulmanes, et au peuple palestinien résistant face à la brutalité sioniste et à ses pratiques répressives et tyranniques, appelant à œuvrer pour imposer un cessez-le-feu, et mettre un terme aux massacres sanglants et au génocide contre Ghaza.

Les membres de la commission ont demandé au Conseil de sécurité onusien et à toutes les organisations humanitaires internationales actives ainsi qu’aux parlements et aux unions parlementaires internationales, « ‘d’assumer leurs responsabilités légales et d’exercer toutes les formes de pressions » sur l’entité sioniste, pour l’amener à se conformer aux résolutions de la légitimité internationale et du Conseil de sécurité de l’ONU.

Quant à la Commission des affaires sociales, de la femme, de la jeunesse et de l’enfance de l’UIPA, Mme Farida Ilimi, membre de l’Assemblée populaire nationale (APN) et représentante de l’Algérie aux travaux, a affirmé que la commission « s’est dite intéressée par les propositions avancées par l’Algérie, notamment sur le renforcement de la coopération entre les pays arabes pour échanger les expertises et les connaissances dans le domaine des droits des femmes et renforcer leur rôle au sein de la société ».

Mme Ilimi a présenté, dans son allocution lors de la session, des propositions pour soutenir les législations et les politiques visant à consolider les droits des femmes et l’égalité des genres et à les autonomiser économiquement et socialement, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’instaurer des peines pour les crimes de violence commis contre la femme, « outre le renforcement de sa participation à la vie politique et civile et la garantie d’une représentation adéquate au sein des parlements, des organes gouvernementaux et politiques, et des centres de décision ».

La députée de l’APN a également appelé à renforcer l’enseignement et la formation professionnelle de la femme arabe.

La représentante de l’Algérie a également évoqué lors de son allocution « les souffrances qu’endurent les Palestiniens, notamment les crimes « sans précédent perpétrés par l’occupant sioniste barbare à l’encontre des femmes et des enfants », tout en exprimant son respect à la femme palestinienne résistance.

Mme Ilimi a mis en avant l’expérience algérienne en matière de prise en charge des droits de la femme et de l’enfant, depuis l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République, soulignant que « la Constitution de 2020 a consacré le principe de parité, et la loi organique relative au régime électoral a imposé aux partis politiques de présenter sur leurs listes au moins 50% de femmes, afin de permettre à cette catégorie d’occuper de hauts postes et de participer au processus de prise de décision dans la vie politique du pays ».

S’agissant de la question de la lutte contre les violences faites aux femmes, l’intervenante a affirmé que « l’Algérie avait franchis des pas importants et enregistré un progrès notable en la matière, en mettant en place des mécanismes de protection juridiques, de prise en charge et d’accompagnement sur le terrain ». Il a été également procédé à la révision du code pénal en 2015, pour une protection légale de la femme, outre l’institution de nouveaux articles criminalisant la violence conjugale dans toutes ses formes et autres violences faites aux femmes », a-t-elle ajouté.

Les jeunes étant l’avenir du pays, l’Algérie œuvre à leur assurer l’environnement adéquat pour la réalisation de leurs ambitions, a affirmé Mme Ilimi soulignant que le président de la République n’a ménagé aucun effort pour faire entendre leur voix et les associer à la prise de décision et au développement de l’économie nationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.