Partenariat scellé : Le projet Baladna franchit une nouvelle étape

Le : 21-09-2024 à 00:28

Le : 21-09-2024 à 12:28

Un pas important vient d’être franchi dans le développement de l’industrie laitière algérienne. Ce jeudi à Alger, une convention d’actionnaires a été officiellement signée entre deux acteurs majeurs : le Fonds national d’investissement (FNI) algérien et la société qatarie Baladna.
Cette signature marque une étape cruciale dans la réalisation d’un projet ambitieux : la mise en place d’un complexe intégré de production de lait en poudre dans la wilaya d’Adrar.

La convention a été signée par Kamel Mansouri, Directeur général du FNI, et Ramez Al-Khayyat, membre délégué de la société qatarie Baladna. Plusieurs hauts responsables étaient présents, notamment Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Laaziz Faid, ministre des Finances, et Abdelhafid Bakhouche, Directeur général des Douanes. L’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama, et le président du Conseil d’administration de Baladna, Mohamad Moutaz Al-Khayyat, ont également assisté à la cérémonie.

Lors de son allocution, le ministre des Finances, Laaziz Faid, a mis en avant l’importance du projet pour la sécurité alimentaire, l’autosuffisance en lait en poudre, la réduction des importations, l’approvisionnement en viandes rouges et la création de pas moins de 5000 postes d’emplois directs. Il a encouragé les parties algériennes et qataries à explorer de nouveaux domaines de coopération bilatérale, tout en assurant que « les projets qui répondent à nos ambitions économiques et à nos objectifs stratégiques seront accueillis à bras ouverts ».

Un accord-cadre avait été signé fin avril entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et Baladna pour ce projet structurant. Le financement est réparti entre 51% pour la joint-venture et 49% de crédits bancaires algériens. La joint-venture sera détenue à 49% par le FNI et à 51% par la partie qatarie.

Le projet, d’une superficie de 117.000 hectares, comprend trois pôles avec des fermes de production de céréales, de fourrage, d’élevage bovin, et des usines de production de lait en poudre. L’investissement de 3,5 milliards de dollars sera réalisé en quatre phases sur neuf ans, avec un début prévu en 2026.

À terme, le projet vise une production annuelle de 194.000 tonnes de lait en poudre et un cheptel de 270.000 bovins produisant 1,7 milliard de litres de lait par an.

La société investira dans la création de complexes dans différentes régions du pays, chacun comprenant une ferme où seront cultivés les produits de fourrage, une ferme d’élevage de bovins et une usine de lait en poudre. Elle s’appuiera aussi sur des fermes modernes pour fournir du fourrage, du maïs et du blé, ainsi que sur un système avancé de gestion de la santé des bovins.

Avant cette cérémonie, un accord-cadre a été signé entre le ministère de l’Agriculture et Baladna pour la production de lait infantile. Cet élargissement permettra la signature d’un accord de partenariat entre le FNI et Baladna et d’un mémorandum d’entente sur la production de lait infantile.

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