Le : 17-09-2024 à 07:16
Après des années de fermeture de leur annexe communale, les habitants de la cité des 1000 lgts ‘’Khelifa Benmahmoud’’, galèrent pour aller se procurer des documents de leur état civil. Idem pour le bureau de poste, qui a été fermé depuis belle lurette.
Ce bureau est pourtant indispensable à la vie des habitants du quartier, il est devient primordial qu’il rouvre tel qu’il était, en tant que bureau de proximité. Certains disent que c’est un démantèlement du Service Public, savamment mené depuis bien des années par les collectivités. Pour justifier la fermeture d’un bureau, les responsables de ses services publics prétexte généralement la baisse de fréquentation. Or, malgré qu’elle mette tout en œuvre pour inciter les usagers à déserter les bureaux et à utiliser les services en ligne, argumentant la disponibilité 24h/24 et ce gratuitement. Encore heureux que l’usager utilisant la Poste en ligne ne soit pas taxé car il fait ses opérations lui-même à la place des salariés de la Poste, disent-ils. Malgré cela, la fréquentation des bureaux de Poste ou des annexes communale d’état civil, dont celui de la cité Khélifa Benmahmoud, n’avait pas diminué pour autant que l’on veut le faire croire, ‘’il suffit de voir les files d’attente certains jours’’ ajourent-on. En claire, les habitants de cette cité qui se situe dans les hauteurs de la ville d’Arzew, ne délaissent pas leurs services publics de proximité. Ils revendiquent en revanche de pouvoir disposer d’une offre de services identique à celle des autres secteurs urbains. Les nouvelles cités subissent le même sort. Effectivement jusqu’alors, la cité des 3100 lgts, qui a été nouvellement réalisé, est aussi pénalisée, car elle ne dispose pas d’une annexe communale, tous comme l’ancienne et 1000 lgts de la cité El Emir AEK. Et à quelques jours de la rentrée scolaire, les services de l’état civil des APC sont pris d’assaut, chaque jour, par les citoyens venus pour le retrait de documents d’état civil afin de compléter les dossiers d’inscription de leurs enfants. Des queues interminables se forment au niveau de toutes les mairies, en raison d’une grande affluence, pour retirer des extraits de naissance, des fiches individuelles ou familiales ou des certificats de résidence. Le même scénario revient chaque année et les mêmes pièces administratives sont exigées des élèves et des étudiants.
Yacine H