Le : 09-09-2024 à 04:19
Centre cynégétique de Zéralda (CCZ)
Des efforts pour la préservation et la production des espèces animales endémiques
Dans sa déclaration à l’APS, le directeur du Centre cynégétique de Zéralda (CCZ), Saïd Khataoui, a affirmé que pas moins de 6700 perdrix gambra, une espèce de gallinacée endémique en Algérie, ont été reproduites en 2024 dans ce centre qui accorde une attention particulière à cette espèce. Et de préciser que cette opération de reproduction entre dans le cadre du programme de repeuplement, de reproduction et de préservation de cette espèce de gibier. Précisant que le nombre des petits gallinacés, connu sous le nom scientifique « alectoris barbara », a largement dépassé les prévisions comprises entre 4000 et 5000 perdrix gambra. Il a tenu à souligner à ce sujet que ce centre fournit de gros efforts pour le renforcer les effectifs de ces sujets, et améliorer les conditions d’élevage pour reproduire une perdrix capable de s’acclimater aux conditions naturelles, le principal objectif de cette opération. Quant aux opérations de lâchers dans le milieu forestier, notre interlocuteur a souligné qu’il faut d’abord étable un tri de sélection des lieux ciblés favorisant l’acclimatation de l’espèce, en étroite collaboration avec les conservations des forêts, l’administration en charge de la chasse au niveau local et les fédérations de chasse des wilayas pour ensuite procéder aux lâchers. Par ailleurs, une opération de dénombrement de la perdrix gambra est menée par les conservations des forêts pour sa répartition optimum dans les zones ciblées Une opération de lâcher de 3000 perdrix gamba a eu lieu au cours de cette année, dans dix wilayas, notamment Bouira, Tizi Ouzou, Béjaia, Batna et Oum El Bouaghi, a-t-il souligné. Par ailleurs, la préservation du cerf de Berbérie (cervus elaphus barbarus), une espèce endémique vivant en Algérie et en Tunisie, une opération entrant dans le programme de réhabilitation des espèces en voie de disparition, s’est couronnée par le dénombrement de 78 sujets.
« Le résultat est considérable et reflète les efforts fournis dans la préservation et la protection de cette espèce et son accompagnement pour vivre dans son milieu naturel », a relevé M. Khataoui, ajoutant que cette population est issue des lâchers des années 2005 et 2006, de 8 sujets (à partir d’un cerf, une biche et un faon), reproduits au CCZ, dans le massif forestier d’Akfadou (Bejaia).
Ce même responsable a tenu à souligner que le centre de Zeralda travaille sur le projet de préservation et de protection du cerf de Berbérie depuis les années 90, ayant pour objectif la préervation du patrimoine biologique national du cerf de Berbérie qui est une espèce de l’Afrique du nord, l’Algérie et la Tunisie notamment, visée par un programme de protection international,et dont son espace ne cesse de se rétrécir d’année en année, à cause du braconnage, des incendies et aussi la dégradation de son habitat et milieu naturel.
Rédaction