71e anniversaire du déclenchement de la Révolution : une lumière qui éclaire la voie de la jeunesse
La Révolution du 1er Novembre 1954, dont l’Algérie célèbre cette année le 71e anniversaire de son déclenchement, demeure une lumière qui éclaire la voie de la jeunesse d’aujourd’hui, engagée dans l’édification du pays, affirment des organisations de la famille révolutionnaire, soulignant l’importance de s’arrimer aux valeurs éternelles de la glorieuse Révolution, en hommage aux sacrifices des héros d’une Algérie libre et souveraine.
« La transmission des valeurs du sacrifice et du nationalisme aux jeunes générations est un devoir sacré. C’est ainsi que la Révolution de Novembre demeurera vivante dans la conscience collective », a déclaré à l’APS le Secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), M. Hamza Aoufi, évoquant les enseignements d’une Révolution « si grande et si chère à tous les Algériens ». Se remémorant son parcours de combattant, qui avait débuté en 1955 à l’âge de 18 ans, dans les rangs du Front de Libération nationale à l’Est du pays, le moudjahid Aoufi souligne: « Si je raconte mon vécu aux côtés de mes compagnons d’armes, c’est pour que les enfants de l’Algérie sachent que ceux qui ont combattu la France coloniale étaient convaincus de la victoire, malgré les circonstances, les difficultés et les défis rencontrés ».
Pour lui, « les souffrances endurées sur le front, entre les lignes Challe et Morice, étaient secondaires face au rêve d’une Algérie libre et indépendante ». Animé par la conviction que « la défense de l’Algérie ne saurait se limiter au recouvrement de son indépendance », M. Aoufi a mis en évidence la nécessité de préserver la souveraineté et la mémoire nationales, en inculquant aux jeunes l’amour de la patrie.
« C’est une lourde responsabilité, car il en va de la protection de l’héritage historique de tout un peuple », a-t-il ajouté, exprimant sa « confiance en la jeunesse algérienne, digne héritière d’un peuple qui, de génération en génération, a toujours respecté le même serment ». Dans le même esprit, le Secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de chouhada, M. Khelifa Smati, a rappelé les lourds sacrifices consentis par les martyrs de la Révolution, face auxquels « la génération actuelle s’incline avec reconnaissance et gratitude ». Il a relevé que la commémoration du déclenchement de la Guerre de libération nationale est « l’expression du souci des enfants de l’Algérie de préserver le legs des chouhada et de perpétuer leur héritage ».
« L’attachement aux valeurs nationales ayant guidé la Révolution demeure l’unique voie pour bâtir la gloire de la Nation », a souligné M. Smati, plaidant pour « la poursuite de l’œuvre des anciens dans la sincérité et le dévouement, afin d’assurer la prospérité du pays ». Les exploits des héros de Novembre qui ont fait face à l’une des armées les plus puissantes de l’époque, restent, selon lui, « une source de fierté pour la jeunesse d’aujourd’hui et les générations à venir, lesquelles doivent être conscientes qu’un pays de la dimension de l’Algérie mérite tous les sacrifices pour aller de l’avant vers un avenir prometteur ». S »exprimant au non de l’Association nationale des anciens condamnés à mort, Mme Nadjia Boudina a mis en exergue la nécessité d’un front national « uni, vigilant et solide, capable de faire face aux ennemis de l’Algérie, et dont la jeunesse doit constituer le maillon essentiel ». Evoquant avec émotion les atrocités vécues par les héros de la Révolution, la veuve du défunt moudjahid Ahmed Boudina a estimé que ces sacrifices représentent « un pacte moral transmis au générations, ainsi qu’une lumière qui éclaire leur chemin ». Elle a, enfin, tenu a rendre hommage aux condamnés à mort de la Révolution, « ces héros silencieux qui, malgré la torture et la peur, ont affronté la mort avec courage », ajoutant que « la mémoire de cet héritage doit être commémorée éternellement ».
